Document de principes
Affichage : le 30 août 2012 | Reconduit : le 1 janvier 2020
Natalie L Yanchar; Société canadienne de pédiatrie, Comité de la prévention des blessures
Les véhicules tout-terrains (VTT) sont largement utilisés au Canada dans le cadre des loisirs, du transport et d’emplois tels que l’agriculture. En qualité de véhicules automobiles, ils peuvent être particulièrement dangereux lorsqu’ils sont utilisés par des enfants et de jeunes adolescents qui ne possèdent pas les connaissances, la taille physique, la force et les compétences cognitives et motrices nécessaires pour les conduire en toute sécurité. La magnitude du risque de blessures pour les jeunes conducteurs est exposée de manière explicite dans les avertissements figurant dans le manuel du conducteur et sur les étiquettes des modèles les plus récents, et démontrée par le nombre important d’hospitalisations et de décès pédiatriques attribuables à des traumatismes liés aux VTT. Cependant, le port du casque est loin d’être universel chez les jeunes conducteurs, et les comportements de conduite non sécuritaires demeurent courants, tels que la conduite sans supervision ou avec des passagers. Malgré les avertissements de l’industrie et l’éducation publique qui font ressortir l’importance de comportements sécuritaires et les risques de graves blessures chez les enfants et les adolescents, on continue de recenser des blessures et des décès liés aux VTT. Tant que des mesures n’auront pas été prises pour réduire ces blessures de manière substantielle et efficace, il est essentiel de limiter la conduite par des jeunes, notamment ceux de moins de 16 ans, afin de réduire le fardeau des traumatismes liés aux VTT chez les enfants et les adolescents. Le présent document remplace le document de principes de la Société canadienne de pédiatrie publié en 2004.
Motc-clés : All-terrain vehicles, children, injuries, prevention, youth
D’ordinaire, les véhicules tout-terrains (VTT) sont des véhicules motorisés à quatre roues, aux larges pneus à faible pression, conçus pour un seul conducteur qui s’en sert dans des zones hors route. Certains modèles récents comprennent jusqu’à six roues et sont conçus pour transporter plus d’une personne. Le présent document de principes porte seulement sur les modèles de VTT prévus pour un seul conducteur. Ces véhicules sont commercialisés dans diverses cylindrées, de 50 cc à plus de 700 cc, peuvent peser plus de 300 kg (661 livres) et atteindre des vitesses importantes. L’industrie canadienne des VTT a adopté une norme volontaire selon laquelle elle recommande des véhicules adaptés aux jeunes pour diverses catégories d’âge, les modèles étant classés selon leur cylindrée et leur vitesse maximale. Ces désignations ont récemment changé. Les anciennes recommandations précisaient une cylindrée inférieure à 90 cc pour les véhicules utilisés par les enfants et les adolescents de moins de 16 ans, et une cylindrée inférieure à 70 cc pour ceux utilisés par des enfants de moins de 12 ans, et leur conduite n’était pas recommandée avant l’âge de six ans. Selon les nouvelles recommandations de l’industrie, les modèles Y-6+ sont conçus pour les conducteurs de six ans et plus, sont bloqués à une vitesse maximale réglée par le fabricant de 16 kilomètres à l’heure (km/h), mais peuvent être rajustés pour atteindre une vitesse maximale de 24 km/h. Les modèles Y-10+ et Y-12+ sont respectivement conçus pour les conducteurs de dix ans et plus et de 12 ans et plus. Ils sont bloqués à une vitesse maximale réglée par le fabricant de 24 km/h, qui peut être rajustée pour atteindre une vitesse maximale de 48 km/h. Les modèles T sont conçus pour les conducteurs de 14 ans et plus. Ils sont bloqués à une vitesse maximale réglée par le fabricant de 32 km/h, qui peut être rajustée pour atteindre une vitesse maximale de 61 km/h [1]. Conformément aux normes du fabricant, tous les véhicules pour les jeunes sont dotés d’avis qui indiquent de manière explicite l’âge limite d’utilisation et l’obligation de surveillance par un adulte et munis d’un avertissement précisant que la conduite de ce véhicule par un enfant dont l’âge est inférieur à la limite désignée accroît le risque de grave blessure ou de décès.[2]
De nombreux enfants des régions rurales et éloignées du Canada utilisent des VTT, y compris dans les communautés inuites, métisses et des Premières nations. Au Manitoba, sur 191 enfants de sixième année de régions rurales sondés en 1996, 30 % ont déclaré posséder un VTT familial et 77 % ont précisé avoir accès à un véhicule par l’entremise de leur famille ou de leurs amis [3]. Même si on ne possède pas de données sur la question, les VTT sont souvent utilisés dans les communautés des Premières nations comme moyen de transport pour les enfants de tout âge, ainsi que pour les activités familiales et agricoles de nombreuses communautés rurales et éloignées. Toutefois, à l’instar des découvertes tirées de plusieurs études américaines (exposées plus loin), la vaste majorité des enfants et des adolescents qui utilisent un VTT au Canada le font probablement dans le cadre des loisirs. Dans les lieux où les VTT constituent l’un des seuls modes de transport, comme dans les communautés éloignées et isolées du Canada, il est essentiel de prévoir des programmes d’éducation communautaire qui expliquent leur danger potentiel pour les enfants et les adolescents et qui font la promotion de comportements de conduite sécuritaire. Dans les localités, on devrait interdire l’utilisation des VTT par les enfants et les adolescents dans le cadre des loisirs.
Plusieurs études ont traité du port du casque et d’autres comportements sécuritaires chez les jeunes conducteurs de VTT. Burgus et coll. ont sondé 594 conducteurs de VTT de 12 à 20 ans (âge moyen de 16 ans) lors d’un colloque agricole national destiné aux jeunes et axé sur l’éducation [4]. Dans cet échantillon, 93 % des jeunes ont indiqué utiliser un VTT pour leurs loisirs, et les trois quarts ont précisé qu’ils l’utilisaient aussi dans le cadre de leur travail. Les véhicules avaient une cylindrée médiane de 350 cc, mais seulement 24 % des répondants affirmaient toujours porter un casque, 12 % ne permettaient jamais à des passagers de les accompagner, 16 % n’étaient jamais eux-mêmes les passagers et 19 % ne conduisaient jamais sur des chemins pavés, ce qui sont toutes des pratiques recommandées par l’ATV Safety Institute. Seulement 22 % avaient déjà participé à un programme de formation en sécurité sur les VTT, tandis que 40 % indiquaient qu’ils n’avaient pas l’impression d’avoir besoin d’une formation ou qu’ils conduisaient toujours prudemment.
Une autre étude auprès des membres d’un club 4-H de six à 19 ans du centre de l’Illinois, dont 76 % vivaient sur des fermes ou dans des régions rurales, démontrait que 49 % d’entre eux utilisaient surtout des VTT pour leurs loisirs et la conduite en sentier, tandis que 24 % les utilisaient pour le travail et les tâches agricoles [5]. Seulement 40 % des répondants portaient toujours un casque, 50 % déclaraient transporter des passagers, tandis que seulement 1,8 % des conducteurs de moins de 12 ans, mais aucun de ceux de 12 à 15 ans, utilisait un véhicule adapté à leur âge d’après l’industrie (cylindrée de moins de 70 cc et de moins de 90 cc, respectivement). De même, sur 228 jeunes de dix à 17 ans (âge moyen de 13,5 ans), sondés lors de foires agricoles au Connecticut en 2007, 94 % conduisaient « pour le plaisir », et 37 % déclaraient s’amuser à faire des courses avec des amis [6]. De plus, 70 % conduisaient avec des passagers ou étaient passagers, 59 % déclaraient conduire seuls sans leur famille ou leurs amis, 46 % conduisaient la nuit tombée et seulement 5 % avaient suivi un cours en sécurité certifié. Les pratiques de sécurité étaient moins respectées chez les 16 et 17 ans, qui représentaient le cinquième des répondants, puisque 60 % conduisaient la nuit tombée et 40 % ne portaient pas de casque. Dans l’ensemble, seulement 3 % déclaraient utiliser des véhicules adaptés aux jeunes recommandés par l’industrie, à la cylindrée de moins de 90 cc.[6]
Par ailleurs, dans un groupe de conducteurs adultes de VTT de l’Ohio, environ la moitié (49,3 %) avaient transporté un passager de moins de 16 ans sur un VTT au cours de l’année précédente [7]. Chez des élèves de sixième année des régions rurales du Manitoba sondés en 1996, seulement 35 % des conducteurs déclaraient toujours porter un casque. De plus, ils conduisaient souvent un véhicule trop gros pour eux (plus de 90 cc) ou des modèles à trois roues plus anciens (interdits au Canada pour des raisons de sécurité depuis les années 1980).[3]
De nombreuses publications ont attesté de la portée et de la fréquence des blessures liées aux VTT chez les enfants, les adolescents et les adultes, y compris le nombre, le type et la gravité des blessures, de même que les décès en découlant. Ces statistiques proviennent surtout de l’Amérique du Nord, mais aussi, plus récemment, de l’Europe, de l’Australasie et d’autres régions outre-mer. Une recherche dans PubMed, à l’aide des termes all-terrain vehicle et injuries, révèle une forte augmentation du nombre d’articles sur de telles blessures depuis le début des années 1990, lequel est passé d’une moyenne d’une citation par année entre 1991 et 1997 à quatre par année entre 1998 et 2003, puis à 14 par année entre 2004 et 2010. Lorsqu’on ajoute le terme children, ce nombre passe à un, deux et dix, respectivement. Les recherches étayant la croissance des blessures liées aux VTT et les préoccupations s’y rapportant, notamment chez les enfants et les adolescents, sont donc considérables.
Au Canada, le taux d’hospitalisations découlant d’une blessure en VTT (tout âge confondu) a augmenté de 57 % entre 1996 et 2004, le nombre absolu étant passé de 1 700 admissions en 1996-1997 à plus de 2 800 en 2004-2005 [8]. Trente-quatre pour cent de ces incidents mettaient en cause des enfants et des adolescents de 0 à 19 ans, dont 16 % avaient de cinq à 14 ans et un peu plus de 17 %, de 15 à 19 ans. Depuis 2004, les chiffres ont continué d’augmenter, pour une hausse globale du taux d’hospitalisations (tout âge confondu) de 17 % en 2009 (Institut canadien d’information sur la santé, données non publiées). Les hospitalisations ont augmenté de 19 % chez les enfants de cinq à neuf ans, et de 13 % chez les dix à 14 ans, mais sont demeurées stables chez les adolescents plus âgés. Depuis cinq ans, on constate une hospitalisation moyenne de 447 enfants de moins de 15 ans tous les ans à cause de blessures liées aux VTT. Chez les 15 à 19 ans, ce nombre passait à 506 hospitalisations par année.
Encore plus consternant, de 2000 à 2002, une moyenne de 141 Canadiens sont morts chaque année à cause d’un traumatisme lié au VTT (CIM-10 code V86, qui inclut toutes les blessures en véhicules hors route), soit une augmentation de 27 % pour atteindre une moyenne de 179 décès par année entre 2003 et 2007. Près de 40 % de toutes les victimes étaient des enfants et des adolescents (de 19 ans et moins) [9]. Pendant ces deux périodes, le nombre moyen de décès causés par des blessures liées au VTT a diminué de 26 % chez les enfants et les adolescents de moins de 15 ans (fléchissant de 17,3 cas/année à 12,8 cas/année), mais a augmenté de 46 % chez les adolescents de 15 à 19 ans (passant de 15 cas/année à 22 cas/année). La Consumer Product Safety Commission (CPSC) des États-Unis déclare des tendances similaires de décès liés aux VTT pendant des périodes comparables. Les décès ont augmenté de 50 %, passant d’une moyenne de 505 cas/année entre 2000 et 2002 à 760 cas/année entre 2003 et 2006, et la tendance à la hausse semble se poursuivre [10]. Les enfants et les adolescents de moins de 16 ans constituent 23 % du total des décès au cours de la période, les nombres absolus étant également passés de 130 cas/année entre 2000 et 2002 à 160 cas/année entre 2003 et 2006. On remarque des tendances similaires pour ce qui est des visites au département d’urgence liées aux VTT.[10]
De nombreux facteurs attestent de l’augmentation du risque et de la gravité des blessures liées aux VTT chez les enfants et les adolescents. Les garçons représentaient de 70 % à 85 % des blessures (ayant suscité une visite au département d’urgence, des hospitalisations ou des décès), la plus forte proportion de blessures s’observant chez les adolescents plus âgés.[11]-[15] Le fait de transporter un passager ou d’en être un, de commettre une erreur de conduite, de manquer de jugement et de perdre le contrôle s’inscrit souvent dans les causes contribuant aux accidents de VTT, le capotage, les chutes du véhicule et la collision avec un obstacle étant les mécanismes de blessures les plus cités.[11][15][16] Certaines études font foi d’un risque plus élevé de graves blessures chez les adolescents (par rapport aux adultes), y compris des traumatismes crâniens, et précisent que l’inexpérience de conduite et le manque de supervision y contribuent.[17][18]
L’inexpérience, une taille et une force physique insuffisantes, une immaturité motrice et cognitive et la tendance à adopter des comportements à haut risque sont tous des éléments qui contribuent aux risques de blessure chez les enfants et les adolescents qui conduisent un VTT. Selon les lignes directrices de l’industrie, les enfants de moins de 16 ans devraient conduire seulement des modèles adaptés aux jeunes, mais ces véhicules sont tout de même lourds et peuvent atteindre des vitesses importantes. De plus, un centre de gravité élevé contribue à l’instabilité du VTT, ce qui favorise les bascules ou les capotages [15]. Pour l’instant, peu de données probantes indiquent que les modèles plus petits pour les jeunes sont plus sécuritaires lorsqu’ils sont utilisés par des enfants. Les données de 2001 sur les blessures, colligées par la CPSC des États-Unis, démontrent que le risque de blessures compte tenu du nombre d’heures de conduite d’un conducteur de moins de 16 ans ne diminue que de 18 % s’il utilise un modèle de VTT adapté aux jeunes d’une cylindrée de moins de 90 cc, par rapport à un véhicule pour adulte à la cylindrée supérieure à 200 cc [19]. De plus, le taux de risque pour un enfant ou un adolescent qui conduit un modèle de VTT adapté aux jeunes demeure près de deux fois plus élevé que celui d’un adulte qui conduit un véhicule plus lourd. Le risque de blessure chez un jeune qui utilise un véhicule plus petit est également cinq fois plus élevé que celui que court un adulte sur un véhicule de la même dimension. En plus de la dimension du véhicule, l’âge semble jouer un rôle important dans le risque de blessure.[19][20]
Des publications émergent sur les types de conception susceptibles d’améliorer la sécurité des VTT pour les adolescents plus âgés et les adultes. Si on tient compte de la faible tolérance des VTT aux erreurs du conducteur, une meilleure conception et des tests de sécurité plus rigoureux s’imposent, tant en laboratoire qu’en milieu réel, pour réduire l’incidence et la gravité des blessures. Il faudra également effectuer d’autres études sur les effets potentiels d’une meilleure stabilisation, de la protection contre le capotage et des systèmes de retenue, ainsi que sur des types de conception qui garantissent un meilleur jumelage entre le conducteur et le véhicule [21],[22].
Malgré les efforts de l’industrie et des gouvernements en vue de promouvoir les cours de sécurité et des comportements de conduite sécuritaire ainsi que de restreindre l’accès des enfants aux VTT, on continue de recenser des blessures invalidantes et des décès chez les enfants et les adolescents qui conduisent ces véhicules. Une quantité impressionnante d’organismes médicaux et de sécurité ont publié des documents de principes, et tous s’entendent pour affirmer que les enfants et les adolescents de moins de 16 ans ne devraient pas être autorisés à conduire un VTT. L’âge ne garantit pas la maturité en matière de jugement ou de capacité de manipuler le véhicule, et la majorité des blessures liées aux VTT sont subies par des adolescents de 15 à 24 ans [8]. Cependant, la plupart des territoires de compétence autorisent les jeunes de 16 ans à conduire un véhicule automobile. Cet âge est ainsi devenu, de manière implicite, l’âge minimal recommandé pour conduire un VTT d’après la Société canadienne de pédiatrie et les organismes suivants : l’American Academy of Pediatrics [23], l’Association canadienne de chirurgie pédiatrique [24], l’American Pediatric Surgical Association [25], l’Association médicale canadienne [26], l’American College of Surgeons [27], l’American Association of Orthopedic Surgeons [28], SécuriJeunes Canada [29] et Safe Kids USA [30]. Puisque très peu de données probantes démontrent que les véhicules adaptés aux jeunes réduisent considérablement le risque de blessure, la Société canadienne de pédiatrie, conjointement avec de nombreux autres organismes, recommande explicitement d’appliquer cette restriction d’âge minimal à tous les modèles et à toutes les dimensions de VTT.[24]-[26][28]-[30]
Étant donné le risque élevé de blessures chez les enfants et les adolescents qui conduisent un VTT, la Société canadienne de pédiatrie recommande ce qui suit :
Pour les jeunes conducteurs qui ont au moins 16 ans, ainsi que pour les adultes, la Société canadienne de pédiatrie fait les recommandations suivantes :
Les provinces et les territoires doivent harmoniser et adopter des lois sur les véhicules hors route qui prévoient :
Aucun territoire de compétence du Canada ne respecte toutes ces recommandations (tableau 1).
Dans les régions où les VTT font partie des seuls modes de transport, telles que les collectivités éloignées et isolées du Canada, il est essentiel de concevoir des programmes d’éducation locaux qui en transmettent les dangers potentiels aux enfants et aux adolescents et qui font la promotion de comportements de conduite plus prudents. Dans les programmes communautaires, on devrait interdire aux enfants et aux adolescents de conduire un VTT pour leurs loisirs.
Pour l’industrie des VTT, la Société canadienne de pédiatrie recommande ce qui suit :
TABLEAU 1 |
||||
Province ou territoire |
Âge minimal pour conduire |
Formation en sécurité |
Port du casque obligatoire |
|
Colombie-Britannique |
Aucun âge minimal pour conduire sur les terrains publics ou privés. |
N |
N |
|
Alberta |
Aucune restriction sur les terrains privés. Les enfants de moins de 14 ans doivent être supervisés par un adulte lorsqu’ils conduisent sur un terrain public. |
N |
N |
|
Saskatchewan |
Aucune restriction sur les terrains privés appartenant à un membre de la famille immédiate. Âge minimal de 12 ans pour conduire sur des terrains publics sous la supervision d’un adulte ou formation en sécurité obligatoire |
N |
O (sur les terrains publics seulement) |
|
Manitoba |
Les enfants de moins de 14 ans doivent être supervisés par un adulte lorsqu’ils conduisent sur les terrains publics ou privés. |
N |
N |
|
Ontario |
Aucune restriction sur les terrains privés appartenant au propriétaire inscrit du véhicule. Les enfants de moins de 12 ans doivent être supervisés par un adulte lorsqu’ils conduisent sur un terrain public. |
N |
O (sur les terrains publics seulement) |
|
Québec |
Âge minimal de 16 ans pour conduire un VTT pour adulte. Les enfants de moins de 16 ans peuvent conduire un modèle « pour les |
O |
O |
|
Nouveau-Brunswick |
Les enfants de moins de 16 ans peuvent seulement conduire un modèle |
O |
O |
|
Nouvelle-Écosse |
Tous les enfants de moins de 16 ans doivent être supervisés par un adulte en tout temps; les enfants de moins de 14 ans peuvent seulement conduire un modèle « adapté à l’âge » sur un circuit fermé. |
O |
O |
|
Île-du-Prince-Édouard |
Âge minimal de 14 ans et supervision d’un adulte en tout temps pour les 14 et 15 ans. |
O |
O |
|
Terre-Neuve-et-Labrador |
Âge minimal de 16 ans pour conduire un VTT pour adulte. Âge minimal de 14 ans pour conduire un VTT « pour les jeunes »; la supervision |
N |
O |
|
Yukon |
Aucune loi territoriale sur les VTT |
|||
Territoires du Nord-Ouest | Âge minimal de 14 ans pour conduire un VTT sur une autoroute. | N | O | |
Nunavut | Âge minimal de 14 ans pour conduire un VTT sur une autoroute. | N | O | |
O- Législation adoptée N- Absence de législation |
Le comité de la santé de l’adolescent et le comité de la santé des Premières nations, des Inuits et des Métis de la Société canadienne de pédiatrie ont révisé le présent document de principes
Membres : Claude Cyr MD; Brent E Hagel Ph. D.; I Barry Pless MD; Jeffrey W Scott MD; Natalie L Yanchar MD (présidente); Mitchell Zelman MD (représentant du conseil)
Représentantes : Dominic Allain, MD, Section de la médecine d’urgence pédiatrique de la SCP, Pamela Fuselli, SécuriJeunes Canada; Gail Salminen, Santé Canada, Bureau de la sécurité des produits de consommation; Robin Skinner, Agence de la santé publique du Canada
Auteure principale : Natalie L Yanchar MD
Avertissement : Les recommandations du présent document de principes ne constituent pas une démarche ou un mode de traitement exclusif. Des variations tenant compte de la situation du patient peuvent se révéler pertinentes. Les adresses Internet sont à jour au moment de la publication.
Mise à jour : le 2 février 2021